Qu’est-ce que le Setting en Vente ?
Tu as déjà reçu un message LinkedIn qui t’a vraiment parlé ? Pas un copié-collé générique, mais une approche qui semblait faite pour toi, avec tes mots, tes enjeux. Tu t’es peut-être demandé : « Comment cette personne a su exactement quoi me dire ? » Ce moment-là, c’est souvent le fruit d’un travail invisible qu’on appelle le setting.
Le setting, ce n’est pas de la vente agressive. C’est même son exact opposé. C’est l’art de préparer le terrain, de créer les conditions parfaites pour qu’une conversation commerciale puisse émerger naturellement, sans pression, sans malaise. Imagine un jardinier qui prépare la terre avant de semer : il ne force pas la plante à pousser, il crée simplement l’environnement idéal pour qu’elle s’épanouisse.
Et si je te disais que ce métier est en train d’exploser ? Qu’il représente une vraie opportunité de reconversion, accessible même si tu n’as jamais travaillé dans la vente ? Qu’il te permet de développer des compétences transférables dans presque tous les secteurs ?
Dans cet article, on va explorer ensemble ce qu’est vraiment le setting. Comment il s’est développé avec les réseaux sociaux. Pourquoi les entreprises en ont tant besoin. Et surtout, comment ce métier s’articule avec celui de closer – celui qui finalise la vente – et pourquoi maîtriser les deux peut transformer ta carrière commerciale.
Tu te demandes si c’est fait pour toi ? On va déconstruire ensemble les idées reçues et te montrer que le setting, c’est avant tout une affaire d’écoute, d’empathie et de stratégie. Pas besoin d’être un « vendeur né » – il faut surtout être humain.
Chez OFAP, on accompagne justement des personnes comme toi qui veulent développer ces nouvelles compétences commerciales, avec des formations certifiantes et finançables. Mais d’abord, comprends bien de quoi on parle.
Prêt à découvrir ce métier qui réconcilie commerce et authenticité ?
Ce qu’on va explorer ensemble
Dans ce guide complet, tu vas découvrir :
- L’histoire du setting : comment la vente a évolué avec Internet
- Les différentes formes de setting : téléphone, messages, réseaux sociaux
- Les compétences clés pour réussir dans ce métier
- Les opportunités concrètes que le setting t’offre aujourd’hui
- Comment te former efficacement pour devenir setter professionnel
D’où vient le setting ?
La vente avant Internet : l’époque du porte-à-porte
Revenons quelques décennies en arrière. La vente, c’était du contact direct, souvent frontal. Le commercial frappait à ta porte, te présentait son produit, et tentait de conclure immédiatement. Cette approche fonctionnait dans un monde où l’information était rare et où le client n’avait pas d’alternative simple pour comparer les offres.
Mais cette méthode avait ses limites. Elle créait souvent de la méfiance. Le prospect se sentait pris au piège, obligé de dire oui ou non sur le moment. Résultat ? Beaucoup de rejets, beaucoup de portes claquées au nez. La vente était perçue comme agressive, intrusive.
L’arrivée d’Internet : tout change
Puis Internet est arrivé, et tout a basculé. Les clients ont soudain accès à une mine d’informations. Ils peuvent comparer, lire des avis, se renseigner avant même de parler à un commercial. Selon une étude de Google, 70% du parcours d’achat B2B se fait désormais en ligne avant tout contact humain.
Cette transformation a rebattu les cartes. Les prospects ne veulent plus qu’on leur vende quelque chose de force. Ils veulent comprendre, être conseillés, sentir qu’on respecte leur intelligence et leur temps. C’est dans ce contexte que le setting a émergé.
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Cette formation vous apprend à transformer vos conversations en opportunités, sans forcer la vente. Vous y découvrirez comment instaurer une vraie relation de confiance, comprendre les besoins de vos prospects et conclure avec authenticité.
Le setting : l’art de la préparation intelligente
Le setting, c’est reconnaître cette nouvelle réalité. Plutôt que de pousser un produit, on commence par créer une relation. On écoute. On comprend les besoins réels. On partage du contenu utile. On devient une ressource avant d’être un vendeur.
Concrètement, le setter travaille en amont du closer (celui qui finalise la vente). Son rôle ? Identifier les bonnes personnes, engager la conversation, qualifier leur intérêt, et préparer le terrain pour qu’un rendez-vous commercial ait du sens. C’est un travail de dentelle, pas de bulldozer.
Les trois visages du setting moderne
👉 Le setting par téléphone : la base toujours efficace
Le téléphone reste un outil puissant, mais la manière de l’utiliser a changé. On n’appelle plus pour vendre, on appelle pour découvrir. « Bonjour, je suis tombé sur votre profil et j’ai vu que vous travaillez dans [secteur]. J’accompagne des professionnels comme vous sur [problématique]. Ça vous parle ? »
L’objectif n’est pas de conclure une vente au téléphone, mais de créer une ouverture. Poser des questions intelligentes. Comprendre si la personne a un besoin réel. Et si oui, proposer un rendez-vous avec un expert (le closer) qui pourra l’aider concrètement.
Les bons setters téléphoniques maîtrisent le timing. Ils savent quand relancer, comment laisser respirer le prospect, comment rebondir sur un « non » sans insister lourdement. C’est une danse subtile qui demande de la pratique et une vraie écoute active.
👉 Le setting par message : l’art de la formulation
Aujourd’hui, beaucoup de setting se fait par écrit : emails, messages LinkedIn, DM Instagram. Ici, chaque mot compte. Tu n’as pas le ton de la voix ou le langage corporel pour t’aider. Tout passe par ta capacité à formuler un message qui capte l’attention et crée de la curiosité.
Un bon message de setting ne ressemble jamais à un pitch commercial. Il commence souvent par une observation personnalisée : « J’ai vu que tu as récemment partagé un article sur [sujet]. Ça m’a interpellé parce que… » C’est contextualisé, humain, spécifique.
L’erreur classique ? Le copié-collé générique. « Bonjour, je suis [prénom] et j’aide les entreprises à [généralité]. Intéressé ? » Résultat : poubelle directe. Le setting par message exige une vraie recherche préalable sur chaque prospect et une personnalisation sincère.
👉 Le setting sur les réseaux sociaux : la nouvelle frontière
Les réseaux sociaux ont révolutionné le setting. LinkedIn, Instagram, même TikTok pour certains secteurs : ces plateformes permettent d’identifier précisément ta cible, d’observer ses intérêts, et d’engager des conversations naturelles.
Le setting social commence souvent par du contenu. Tu publies des posts qui apportent de la valeur, qui montrent ton expertise. Les gens intéressés réagissent, commentent. C’est à ce moment que tu peux initier une conversation privée, en partant d’un point commun réel.
Cette approche s’appelle le social selling, et le setting en est le cœur. Selon une étude de LinkedIn, 78% des vendeurs qui utilisent le social selling surpassent leurs collègues qui ne l’utilisent pas. Pourquoi ? Parce qu’ils construisent de vraies relations avant de parler affaires.

Pourquoi le setting explose en 2025 ?
Un marché saturé de messages commerciaux
On reçoit tous des dizaines de sollicitations par jour. Emails de prospection, publicités ciblées, messages LinkedIn automatisés. Notre cerveau a développé une immunité à ces approches mécaniques. On les filtre, on les ignore, on les supprime sans même les lire.
Dans ce contexte, le setting bien fait se détache. Une approche personnalisée, réfléchie, qui montre qu’on a pris le temps de comprendre qui tu es et ce dont tu as besoin, ça change tout. C’est comme recevoir une lettre manuscrite dans un monde d’emails automatiques.
Les entreprises ont besoin de leads qualifiés
Les entreprises comprennent qu’un lead mal qualifié coûte cher. Faire perdre du temps à un closer sur un prospect qui n’a ni le budget, ni le besoin, ni l’autorité pour décider, c’est inefficace et démotivant.
Le setter résout ce problème. En qualifiant minutieusement en amont, il ne transmet au closer que des prospects « chauds », vraiment intéressés, avec un projet concret. Résultat : le taux de conversion explose, et tout le monde est plus serein.
C’est pour ça que les setters sont de plus en plus recherchés, particulièrement dans les secteurs du coaching, de la formation, du service B2B, de l’immobilier ou du digital. Les entreprises ont compris que séparer le setting du closing améliore drastiquement leurs résultats.
Une opportunité de reconversion accessible
Le setting est un métier qu’on peut apprendre, même sans expérience commerciale préalable. Les compétences clés – écoute, empathie, organisation, communication écrite – sont transférables depuis plein d’autres métiers.
Tu as été assistant administratif ? Tu sais gérer un planning et communiquer professionnellement. Tu as travaillé dans le service client ? Tu maîtrises l’écoute active et la gestion des objections. Tu as animé des réseaux sociaux ? Tu comprends déjà comment engager une audience.
Se former au setting se développent rapidement, et beaucoup sont finançables via le CPF ou France Travail. C’est une porte d’entrée vers le monde du commerce digital, avec la possibilité de travailler en freelance ou en salarié, à distance ou en local.
Les compétences essentielles d’un bon setter
L’écoute active : bien plus qu’entendre
Un bon setter écoute vraiment. Pas juste pour répondre, mais pour comprendre. Quand un prospect parle de ses défis, le setter identifie les mots-clés, les émotions sous-jacentes, les non-dits. Cette compréhension profonde lui permet d’adapter son discours et de proposer quelque chose qui résonne vraiment.
Exemple concret : Un prospect dit « Je n’ai pas le temps de gérer mes réseaux sociaux ». Un mauvais setter entend « il faut lui vendre une formation en gestion de réseaux ». Un bon setter entend peut-être : « Je suis débordé, je manque d’organisation, ou peut-être que je ne vois pas la valeur du temps investi ». Il va creuser avant de proposer quoi que ce soit.
La rédaction persuasive : choisir les bons mots
Écrire pour convaincre sans être lourd, c’est tout un art. Un message de setting efficace est court, personnalisé, et créé de la curiosité sans tout révéler. Il pose une question plutôt qu’il n’affirme. Il ouvre une porte plutôt qu’il ne force un passage.
Les meilleurs setters testent, analysent, ajustent. Ils gardent une trace de ce qui fonctionne : quel type d’accroche génère le plus de réponses ? À quelle heure leurs messages sont-ils le plus lus ? Quelle formulation créée de l’engagement versus de l’indifférence ?
L’organisation rigoureuse : le nerf de la guerre
Un setter jongle avec des dizaines, voire des centaines de conversations simultanées. Sans organisation, c’est le chaos. Il faut savoir où en est chaque prospect, quand le relancer, quelles informations ont déjà été échangées.
Les outils CRM (Customer Relationship Management) deviennent tes meilleurs alliés. HubSpot, Pipedrive, même un simple tableau Notion bien structuré : l’important c’est d’avoir un système qui te permet de suivre chaque interaction et de ne jamais laisser tomber une balle.
L’empathie stratégique : comprendre sans juger
L’empathie, ce n’est pas être gentil pour être gentil. C’est comprendre la situation émotionnelle et rationnelle de ton prospect pour mieux l’accompagner. Pourquoi hésite-t-il ? Qu’est-ce qui le freine vraiment ? Qu’est-ce qui pourrait le rassurer ?
Cette empathie te permet d’anticiper les objections et d’y répondre avant même qu’elles soient formulées. « Je sais que tu te demandes peut-être si c’est le bon moment. C’est une question légitime, et voici pourquoi plusieurs personnes dans ta situation ont choisi de se lancer maintenant… »
Déconstruire les croyances limitantes autour du setting
« Je ne suis pas fait pour la vente, je suis trop timide »
Tu te reconnais dans cette phrase ? Beaucoup de personnes associent la vente à l’extraversion, à la tchatche, à une forme de charisme naturel. Cette croyance empêche des profils brillants de se lancer dans le setting.
La réalité ? Les meilleurs setters sont souvent des introvertis. Pourquoi ? Parce qu’ils écoutent mieux. Parce qu’ils observent plus attentivement. Parce qu’ils réfléchissent avant de parler. Le setting, ce n’est pas dominer une conversation, c’est la guider avec subtilité.
Nouvelle vision : Ta sensibilité et ta capacité d’écoute sont des super-pouvoirs en setting. Ce qui compte, c’est ta capacité à te mettre à la place de l’autre et à poser les bonnes questions. Tu n’as pas besoin d’être le plus bavard de la pièce, juste le plus attentif.
« Il faut être un expert technique pour réussir »
Cette croyance paralyse. Tu te dis : « Je ne connais pas assez le produit, le secteur, les subtilités techniques. Comment je pourrais convaincre quelqu’un ? »
L’émotion sous-jacente, c’est souvent le syndrome de l’imposteur. La peur de ne pas être légitime, de se faire démasquer comme « pas assez compétent ». Cette peur te fait repousser indéfiniment le moment de te lancer.
La vérité ? Le setter n’est pas un expert technique, il est un expert en relation humaine. Ton job n’est pas de répondre à toutes les questions techniques (c’est le rôle du closer ou de l’expert produit), mais d’identifier si la personne a un besoin et si ton offre pourrait l’aider. Tu peux tout à fait dire : « C’est une excellente question, laisse-moi mettre en relation avec notre expert qui pourra te répondre précisément. »
Nouvelle vision : Ta valeur réside dans ta capacité à créer du lien, pas dans ta connaissance encyclopédique. Commence là où tu es, avec ce que tu sais, et apprends en chemin.
« C’est manipuler les gens »
Cette croyance est probablement la plus bloquante. Si tu perçois le setting comme de la manipulation, tu ne pourras jamais t’y investir pleinement. Ton malaise se sentira dans chaque interaction.
Explorons l’émotion : Ce sentiment vient souvent d’avoir été soi-même mal vendu quelque chose. On se souvient de ce commercial insistant qui ne voulait pas entendre « non ». Et on se dit : « Je ne veux pas devenir cette personne. »
Et tu as raison de penser ça. Mais le setting éthique, c’est exactement l’inverse. C’est dire « non » à un prospect quand tu sens que ton offre ne lui convient pas. C’est respecter son rythme. C’est ne jamais forcer une décision. C’est créer de la valeur avant de demander quoi que ce soit.
Nouvelle vision : Le bon setting, c’est du service. Tu aides quelqu’un à clarifier un besoin, à explorer une solution, à prendre une décision éclairée. Tu es un facilitateur, pas un manipulateur. La différence ? L’intention. Si tu cherches vraiment à aider, ça se sent, et tout devient plus fluide.
Comment démarrer concrètement dans le setting ?
Étape 1 : Choisis ton canal de prédilection
Tu n’as pas besoin de maîtriser tous les canaux en même temps. Commence par celui avec lequel tu es le plus à l’aise. Tu aimes écrire ? Concentre-toi sur le setting par message. Tu préfères le contact direct ? Le téléphone sera ton terrain de jeu.
Exercice immédiat : Prends une feuille et note :
- Le canal que je préfère : (LinkedIn, email, téléphone…)
- Pourquoi ce canal me parle : (à l’aise à l’écrit, j’aime le contact vocal…)
- Ma première action cette semaine : (envoyer 5 messages personnalisés, passer 3 appels de découverte…)
Étape 2 : Crée ton premier message type
Pas de copié-collé générique. Mais tu peux avoir une structure de base que tu personnalises à chaque fois. Voici un exemple simple :
Phrase d’accroche personnalisée : « Salut [Prénom], je suis tombé sur ton profil et j’ai vu que tu [observation spécifique]. »
Pont vers ta valeur : « Ça m’a interpellé parce que j’accompagne justement des [cible] sur [problématique]. »
Question ouverte : « C’est un sujet qui te parle actuellement ? »
Exemple complet : « Salut Marie, je suis tombé sur ton profil et j’ai vu que tu viens de te lancer en tant que coach. Ça m’a interpellé parce que j’accompagne justement des coachs débutants sur leur visibilité LinkedIn. C’est un sujet qui te parle actuellement ? »
Simple, direct, respectueux. Teste cette structure sur 10 personnes et observe ce qui se passe.
Étape 3 : Qualifie avec une méthode simple
Ne te lance pas dans une conversation sans structure. Utilise une méthode de qualification comme BANT (Budget, Authority, Need, Timeline) ou plus simplement :
- Besoin : Quel est le vrai problème ?
- Urgence : C’est une priorité maintenant ou dans 6 mois ?
- Décision : Tu es la personne qui décide ou il y a d’autres interlocuteurs ?
Si ces trois éléments sont validés, tu as un prospect chaud à transmettre au closer. Sinon, tu continues de nurturer la relation sans forcer.
Étape 4 : Forme-toi continuellement
Le setting est un métier qui évolue vite. Les plateformes changent, les attentes des prospects aussi. Rester à jour, c’est essentiel.
Chez OFAP, on propose des formations complètes en techniques de vente qui intègrent le setting moderne, le social selling, et les stratégies de prospection digitale. Ces formations sont certifiantes et finançables via le CPF, ce qui les rend accessibles même si tu es en reconversion.
L’avantage d’une formation structurée ? Tu évites les erreurs de débutant, tu gagnes du temps, et tu es accompagné par des experts qui connaissent le terrain. Tu n’apprends pas juste la théorie, tu pratiques avec des cas réels, des feedbacks, un suivi personnalisé.
Formation en techniques de closing
Setting et Closing : deux métiers, trois configurations possibles
Comprendre la différence fondamentale
Le setter et le closer ont des rôles bien distincts, même s’ils travaillent vers le même objectif : générer des ventes. Comprendre cette différence, c’est comprendre toute la mécanique moderne de la vente digitale.
Le setter, c’est le détecteur et le préparateur. Il identifie les prospects potentiels, engage la conversation, pose les bonnes questions pour comprendre les besoins, qualifie l’intérêt, et prépare le terrain. Son objectif ? Obtenir un rendez-vous avec un prospect qualifié qui a un véritable besoin et une intention d’achat.
Le closer, c’est le finaliseur et le conseiller expert. Il prend le relais sur des prospects déjà qualifiés, présente l’offre en détail, gère les objections complexes, adapte la proposition, négocie et finalise la vente. Son objectif ? Transformer le rendez-vous en client payant.
Analogie simple : Imagine un restaurant gastronomique. Le setter, c’est la personne qui accueille les clients, comprend leurs envies, leur présente l’ambiance, les installe confortablement et leur donne envie de découvrir la carte. Le closer, c’est le chef qui vient présenter personnellement ses plats signature, conseille l’accord parfait, et convainc le client de vivre une expérience exceptionnelle.
Configuration 1 : Deux personnes distinctes (le modèle spécialisé)
C’est le modèle le plus efficace pour les équipes commerciales structurées. Chacun se spécialise dans son domaine et devient excellent dans son rôle.
Pourquoi ça fonctionne ?
- Le setter peut gérer un volume important de conversations (20 à 50 par jour) sans s’épuiser sur des présentations commerciales longues
- Le closer se concentre sur les rendez-vous à forte valeur ajoutée, sans perdre de temps sur la qualification
- Chacun développe une expertise pointue dans sa phase du processus
Le profil idéal du setter : quelqu’un qui aime le contact initial, la recherche, l’écoute, l’organisation. Pas forcément à l’aise avec la négociation ou la conclusion, mais excellent pour créer du lien et identifier les opportunités.
Le profil idéal du closer : quelqu’un qui aime présenter, convaincre, gérer les objections complexes, négocier. Il préfère avoir moins de prospects mais mieux qualifiés, et il excelle dans la transformation finale.
Exemple concret : Dans une agence de formation en ligne comme OFAP, un setter peut gérer les premiers contacts LinkedIn, qualifier les besoins de formation, vérifier l’éligibilité CPF, puis passer le relais au closer qui présentera le programme détaillé, répondra aux questions pédagogiques pointues, et finalisera l’inscription.
Configuration 2 : Une seule personne fait les deux (le couteau suisse commercial)
C’est souvent le cas des entrepreneurs solo, des freelances, ou des petites structures. Tu gères l’intégralité du cycle de vente, du premier contact à la signature.
Les avantages :
- Cohérence totale dans le discours et la relation client
- Pas de déperdition d’information entre deux personnes
- Tu gardes la maîtrise complète de ton pipeline
Les défis réels :
- C’est mentalement épuisant de jongler entre deux casquettes très différentes
- Tu dois aimer ET la phase de prospection ET la phase de closing – et c’est rare
- Le volume de prospects que tu peux traiter est forcément limité
- Risque de burnout si tu ne structures pas bien ton temps
La clé du succès dans ce modèle ? Bloquer des créneaux dédiés. Par exemple : lundi-mercredi matin = setting, mercredi après-midi-vendredi = closing. Ne pas mélanger les deux dans la même journée, car l’énergie demandée n’est pas la même.
Et surtout : accepter que ce n’est pas fait pour tout le monde. Si après 3-6 mois tu sens que tu détestes l’une des deux phases, c’est un signal clair. Soit tu externalises la partie que tu n’aimes pas, soit tu te spécialises dans celle où tu excelles.
Configuration 3 : Tu te spécialises dans l’un des deux métiers
C’est souvent le choix le plus judicieux si tu débutes ou si tu te reconnais clairement dans un profil.
Tu es plutôt setter si :
- Tu adores le premier contact, découvrir de nouvelles personnes
- Tu es curieux, tu aimes poser des questions
- Tu te sens énergisé par la variété des conversations courtes
- Tu n’aimes pas la pression de « conclure » ou négocier
- Tu préfères préparer qu’exécuter
Tu es plutôt closer si :
- Tu adores présenter, convaincre, argumenter
- Tu es à l’aise avec la gestion d’objections complexes
- Tu aimes la profondeur des échanges longs (45min-1h)
- Tu te sens énergisé par la conclusion d’une vente
- Tu préfères la qualité à la quantité
Pourquoi comprendre les deux est un atout (même si tu n’en fais qu’un)
Un setter qui comprend le closing sait mieux qualifier. Il pose les questions qui faciliteront le travail du closer. Il détecte les objections à anticiper. Il prépare un rendez-vous vraiment exploitable.
Un closer qui comprend le setting respecte mieux le travail de préparation. Il ne gâche pas un prospect bien qualifié par manque d’empathie ou de contexte. Il sait rebondir sur les informations collectées.
C’est pour ça que la formation OFAP en closing intègre aussi les fondamentaux du setting. Parce que dans la vraie vie, ces deux métiers sont les deux faces d’une même pièce. Tu ne peux pas exceller dans l’un sans comprendre l’autre.
Se former au closing : pourquoi c’est crucial (et comment OFAP peut t’accompagner)
Le closing, un métier qui s’apprend (et qui ne s’improvise pas)
On entend souvent : « Les bons vendeurs sont nés comme ça. » C’est faux. Le closing est une compétence qui se développe avec de la méthode, de la pratique et un bon accompagnement.
Les closers qui réussissent ont tous appris à :
- Structurer un entretien de vente avec une trame efficace
- Poser les bonnes questions au bon moment
- Reformuler pour créer de la clarté et de l’engagement
- Gérer les objections sans se braquer ni braquer le prospect
- Adapter leur discours en temps réel selon les réactions
- Conclure naturellement, sans pression artificielle
Aucune de ces compétences n’est innée. Elles se travaillent, s’affinent, se perfectionnent. Et plus tu as un cadre structuré pour les apprendre, plus vite tu progresses.

Ce que tu apprends concrètement dans une formation en closing
Une vraie formation au closing (comme celle d’OFAP) ne te donne pas un script à réciter bêtement. Elle te donne une boîte à outils mentale et relationnelle pour t’adapter à chaque situation.
Les modules essentiels d’une formation complète :
- La psychologie de l’achat Comprendre les mécanismes de décision, les biais cognitifs, ce qui pousse réellement quelqu’un à dire « oui ». Pas pour manipuler, mais pour accompagner une prise de décision éclairée.
- La structure d’un entretien de closing Les différentes phases : ouverture, découverte approfondie, présentation adaptée, gestion des objections, conclusion. Chaque phase a ses techniques spécifiques.
- Les techniques de questionnement Questions ouvertes, questions de clarification, questions de projection (qui aident le prospect à se visualiser avec la solution). Savoir quand utiliser chaque type.
- La gestion des objections courantes « C’est trop cher », « Je dois réfléchir », « Je vais en parler avec mon conjoint », « Ce n’est pas le bon moment ». Chaque objection a une logique émotionnelle et rationnelle. Apprendre à les décoder et y répondre avec empathie.
- La conclusion naturelle Comment sentir le bon moment, comment proposer sans forcer, comment gérer un « non » avec élégance. La conclusion n’est pas une bataille, c’est une invitation.
- Les outils et les CRM Comment utiliser un CRM pour suivre ton pipeline, analyser tes taux de conversion, identifier tes points d’amélioration. La tech au service de la relation.
Pourquoi choisir la formation OFAP en closing ?
Parce qu’OFAP ne forme pas des robots commerciaux, mais des professionnels de la relation client. L’approche est éthique, humaine, et centrée sur la création de valeur réelle.
Les avantages concrets de la formation OFAP :
✅ Certification reconnue qui valorise ton CV et rassure tes futurs clients ou employeurs
✅ Financement CPF ou France Travail possible : tu peux te former sans débourser de ta poche si tu es éligible
✅ Formateurs praticiens qui closent eux-mêmes au quotidien et partagent leurs vraies expériences, pas juste de la théorie
✅ Mises en situation réelles : jeux de rôles, simulations d’entretiens, feedbacks personnalisés pour progresser rapidement
✅ Accompagnement post-formation : tu n’es pas lâché dans la nature après la dernière session. Accès à une communauté, des ressources, un suivi.
✅ Vision globale : la formation intègre les bases du setting et de la prospection, pour que tu comprennes l’ensemble du cycle commercial
Le closing : un métier d’avenir avec des perspectives concrètes
Le besoin de closers qualifiés explose. Pourquoi ? Parce que les entreprises comprennent qu’un bon closer peut multiplier par 2 ou 3 le chiffre d’affaires généré par les mêmes leads.
Les secteurs qui recrutent activement des closers :
- Formation en ligne et coaching
- SaaS (logiciels en ligne)
- Immobilier et promotion
- Services B2B (consulting, marketing, IT)
- E-commerce haut de gamme
En termes de rémunération, un closer confirmé peut gagner entre 3000€ et 8000€ par mois (voire plus pour les top performers), souvent avec une partie fixe + commissions. En freelance, les possibilités sont encore plus ouvertes.
Et le plus beau ? Tu peux travailler d’où tu veux. Beaucoup de closers sont 100% en remote, avec des horaires flexibles. C’est un métier qui offre une vraie liberté géographique.
Par où commencer si tu veux te former ?
Étape 1 : Vérifie ton éligibilité au financement Connecte-toi sur ton compte CPF (MonCompteFormation) et regarde ton solde. Si tu as travaillé quelques années, tu as probablement entre 500€ et 5000€ de droits. Largement suffisant pour une formation complète.
Étape 2 : Réserve un rendez-vous d’information avec OFAP Les conseillers OFAP t’expliquent le programme, répondent à tes questions, et t’aident à monter ton dossier de financement. C’est gratuit et sans engagement.
Étape 3 : Lance-toi Une fois inscrit, tu accèdes immédiatement aux modules, tu intègres ta promotion, et tu commences à pratiquer. Les premiers résultats arrivent souvent dès les premières semaines.
👉 Le closing, c’est une compétence qui te suivra toute ta vie. Même si tu changes de secteur, même si tu deviens entrepreneur, savoir closer sera toujours un super-pouvoir. Parce qu’au fond, closer, c’est juste savoir accompagner une personne vers une décision qui lui fait du bien.
Conclusion : Et si c’était ton moment ?
On a fait un sacré chemin ensemble. Tu sais maintenant ce qu’est le setting, d’où il vient, comment il se pratique, et pourquoi il représente une vraie opportunité professionnelle.
Ce qui est beau avec ce métier, c’est qu’il te permet de grandir humainement en même temps que professionnellement. Tu développes ton empathie, ton écoute, ta capacité à structurer ta pensée. Des compétences qui te serviront toute ta vie, quel que soit ton parcours.
Si tu as lu jusqu’ici, c’est que quelque chose résonne en toi. Peut-être l’envie de te reconvertir, de développer de nouvelles compétences, de trouver un métier qui a du sens et qui offre de la flexibilité. Toutes ces raisons sont valables.
Le premier pas, c’est souvent le plus dur. Mais tu n’as pas besoin d’avoir toutes les réponses avant de commencer. Tu apprends en faisant, en testant, en ajustant. Et tu n’es pas seul : des formations comme celles d’OFAP sont justement là pour t’accompagner, te structurer, te rassurer.
Alors, qu’est-ce que tu en penses ? Tu te sens prêt à explorer le monde du setting et du closing plus en profondeur ? À comprendre comment ces deux métiers complémentaires peuvent transformer ta carrière ? Peut-être même à te former professionnellement pour maîtriser ces compétences qui sont de plus en plus recherchées ?
Chez OFAP, on accompagne des personnes comme toi chaque semaine. Des personnes en reconversion, des salariés qui veulent monter en compétences, des entrepreneurs qui veulent structurer leur approche commerciale. Et on le fait avec des formations certifiantes, finançables, et surtout efficaces parce qu’elles sont basées sur la vraie vie, pas sur des PowerPoints théoriques.
Le chemin est devant toi. Et il commence par une simple décision : celle de te former sérieusement pour réussir dans le closing.
Pour aller plus loin
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OFAP propose une formation complète en techniques de vente et closing, qui couvre :
- Les fondamentaux du setting et de la prospection
- Les techniques avancées de closing
- La gestion des objections et la psychologie de vente
- L’utilisation des outils CRM et des réseaux sociaux
- Des mises en situation réelles avec feedback personnalisé
✅ Formation certifiante
✅ Finançable via CPF ou France Travail
✅ Formateurs experts praticiens
✅ Accompagnement post-formation





