Community manager freelance : le guide simple et complet pour te lancer
Tu rêves de bosser depuis ton canapé, un café à la main, en gérant les réseaux sociaux d’entreprises que tu aimes ? Tu vois passer des offres en freelance, mais tu ne sais pas par où commencer ? Statuts, tarifs, démarches, missions… on ne va pas se mentir, c’est un peu la jungle au début.
Quand je me suis lancée comme community manager freelance, j’étais pleine d’envie… et de doutes. Peur de mal faire, de ne pas être crédible, de ne pas trouver de clients. Et pourtant, étape par étape, tout s’est mis en place. Et je vais te montrer comment.
Dans cet article, je te donne le guide que j’aurais aimé lire quand j’ai commencé : concret, humain, sans jargon. On va voir ensemble comment éviter les pièges classiques, choisir le bon statut, fixer tes prix, trouver des missions et construire une activité pérenne, même si tu pars de zéro.
Tu veux te former pour devenir community manager freelance ? Découvre la formation Community Manager de l’OFAP Une formation certifiante, éligible CPF, idéale pour une reconversion professionnelle ou débuter une activité en freelance dans le community management.
L’article en bref :
Si tu te demandes comment devenir community manager freelance, ce guide est fait pour toi. Tu vas y découvrir :
- Ce qu’est vraiment le métier de community manager en freelance
- Comment choisir ton statut juridique selon ton profil
- Les démarches concrètes pour créer ton activité et bénéficier d’aides comme l’ACRE
- Comment décrocher tes premiers clients grâce à ton réseau et tes contenus
- Le contenu idéal pour ton portfolio de community manager
- Une série de conseils pratiques pour lancer ton activité efficacement
- Et bien sûr, les ressources et formations pour te professionnaliser
C’est quoi un community manager en freelance concrètement?
Un community manager freelance, c’est un pro de la communication digitale. To job faire vivre une marque sur les réseaux sociaux. Créer du lien avec la communauté, publier, analyser, ajuster.
Mais surtout, tu ne travailles pas pour un employeur, tu travailles pour des clients. Et ça change tout
Tu choisis tes clients avec qui tu veux collaborer. Être freelance, c’est savoir aussi dire non, refuser les missions qui ne te ressemblent pas, et chercher celles qui matchent avec ta façon de faire, ton énergie, tes valeurs. Tu vois ce que je veux dire ?
Comment choisir ton statut juridique selon ton profil
C’est une question que tout freelance se pose au départ : quel statut choisir ? Et c’est vrai qu’entre auto-entrepreneur, EI, EIRL, SASU ou EURL, on peut vite s’y perdre.
1. La micro-entreprise : le choix de la simplicité
C’est le statut préféré des freelances qui débutent. Pourquoi ?
- Inscription gratuite en ligne (sur autoentrepreneur.urssaf.fr)
- Comptabilité ultra simplifiée
- Charges sociales proportionnelles à ton chiffre d’affaires
- Pas de TVA (jusqu’à un certain seuil)
Idéal si :
- Tu veux tester ton activité sans te prendre la tête
- Tu n’as pas encore beaucoup de clients
- Tu veux démarrer vite, même en reconversion
En 2024, le plafond de CA pour les prestations de service est de 77 700 €/an.
2. L’entreprise individuelle (EI)
C’est la grande sœur de la micro-entreprise. Tu peux y passer si tu dépasses les plafonds, ou si tu veux gérer tes charges de manière plus souple.
Avantages :
- Pas de capital à déposer
- Moins contraignant qu’une société
Inconvénients :
- Patrimoine personnel et pro liés (sauf option EIRL avant 2022)
3. La société : SASU ou EURL
Tu te vois plus loin ? Tu veux monter une vraie agence, salarier des gens, développer ton chiffre ? Là, on passe à la vitesse supérieure.
SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), ce sont des formes juridiques plus lourdes mais plus flexibles pour scaler.
À considérer si :
- Tu fais plus de 50k€/an
- Tu veux embaucher
- Tu veux te verser un salaire avec bulletin de paie (SASU)
Les démarches concrètes pour créer ton activité et bénéficier d’aides comme l’ACRE
Créer son activité, c’est une aventure… mais aussi une série d’étapes à bien poser.
1. Déclare ton activité
Pour une micro-entreprise :
- Rendez-vous sur autoentrepreneur.urssaf.fr
- Choisis le bon code APE : souvent 70.21Z (conseil en communication)
- Renseigne ton adresse postale (tu peux domicilier chez toi)
- Fournis ta pièce d’identité
- Attends ton numéro SIRET (généralement sous 1 à 2 semaines)
2. Crée ton espace URSSAF
C’est là que tu vas déclarer ton chiffre d’affaires tous les mois ou trimestres. À faire dès que tu reçois ton SIRET.
3. Ouvre un compte bancaire dédié
Ce n’est pas obligatoire en dessous de 10 000€/an… mais fortement recommandé pour séparer pro et perso.
4. Fais ta demande d’ACRE
L’ACRE, c’est l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Elle permet de bénéficier d’une exonération partielle de tes charges sociales la première année.
Comment faire ? C’est automatique pour les demandeurs d’emploi, sinon tu dois la demander dans les 45 jours suivant la création de ton entreprise (formulaire à envoyer à l’URSSAF).
5. Pense aux aides de France Travail (ex-Pôle Emploi)
- ARE : tu continues à percevoir tes indemnités chômage en parallèle de ton activité
- ARCE : tu peux recevoir un capital versé en deux fois pour démarrer
Parle de ton projet avec ton conseiller France Travail pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
Comment devenir freelance en 2025?
9 conseils pour lancer ton activité de community manager freelance
- Se former sérieusement : pour éviter les erreurs de débutant, gagner du temps et te sentir légitime dès le départ. La formation community manager de l’OFAP est certifiante et finançable CPF.
- Créer un portfolio structuré (voir section plus bas)
- Identifier ton client idéal : quel type d’entreprise, quel secteur, quel ton, quelles missions ?
- Développer ta présence sur les réseaux sociaux : notamment ceux où tu veux proposer tes services
- T’inscrire sur des plateformes de freelance, mais surtout :
- Créer du contenu sur LinkedIn : études de cas, conseils, coulisses de ton travail
- T’organiser avec un planning éditorial : c’est ta vitrine pro
- Savoir fixer ses tarifs
- Faire de la veille sur les tendances du community management : formats, algorithmes, outils
1. Se former sérieusement
Quand tu débutes, tu as deux choix : apprendre tout par toi-même ou te faire accompagner. Devine quoi ? Se former, c’est gagner du temps, éviter les erreurs de débutant, et surtout… se sentir plus légitime. Une formation bien structurée va t’aider à comprendre les bases du métier, les attentes des clients, les outils à maîtriser et les bonnes pratiques à adopter.
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2. Créer un portfolio structuré
Tu n’as pas encore de clients ? Pas grave. Tu peux créer un portfolio avec un projet fictif. Ce qui compte, c’est la structure :
- Une présentation personnelle
- Tes compétences et outils maîtrisés
- Des études de cas concrètes (même inventées)
- Des visuels ou extraits de contenus que tu pourrais produire
- Une section contact claire et rassurante
L’objectif : que ton futur client voie en quelques secondes ce que tu peux lui apporter.
Comment fixer ses objectifs avec méthode en 2025?
3. Identifier ton client idéal
On ne peut pas plaire à tout le monde. Et c’est tant mieux ! Réfléchis au type de clients avec lesquels tu veux travailler :
- Plutôt des entrepreneurs locaux ? Des start-ups dans l’impact ? Des artistes ?
- Quels réseaux utilisent-ils ? Quel ton de voix parlent-ils ?
- Quel est leur besoin principal : gagner en visibilité ? vendre plus ? fédérer une communauté ?
👉 Mieux tu cibles, plus tu attires des missions qui te ressemblent.
4. Développer ta présence sur les réseaux sociaux
Tu veux gérer les réseaux des autres ? Commence par montrer que tu sais gérer les tiens.
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Choisis une ou deux plateformes (LinkedIn, Instagram, TikTok…) et crée du contenu qui reflète :
- Ta créativité
- Ta compréhension des tendances
- Ta régularité et ta capacité à structurer un message
Tu n’as pas besoin de poster tous les jours. Mais sois pertinent(e), et régulier(e).
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5. T’inscrire sur des plateformes freelance
Les plateformes comme Malt, ComeUp ou Upwork peuvent t’aider à démarrer. Attention, tu n’es pas seul(e) dessus, donc ton profil doit sortir du lot :
- Soigne ta description
- Mets des exemples de visuels / contenus
- Affiche tes avis clients (même bénévoles ou fictions bien rédigées au départ)
Mais ne mise pas tout là-dessus. Ce sont des compléments à ta stratégie de présence et de bouche-à-oreille.
6. Créer du contenu sur LinkedIn
LinkedIn est une mine d’or si tu es freelance. Tu peux y :
- Partager des études de cas (même perso ou fictives)
- Donner des tips : formats, algorithmes, outils
- Parler de ton parcours : ça inspire et ça rassure
Un post sincère et utile peut t’amener ton premier client. Testé et approuvé 😉
7. T’organiser avec un planning éditorial
Un bon community manager freelance, c’est aussi un bon gestionnaire de contenu. Que ce soit pour toi ou tes futurs clients, un planning éditorial te permet de :
- Gagner en clarté
- Créer du contenu stratégique, pas à la dernière minute
- Suivre les publications, les objectifs et les résultats
Tu peux le faire avec Notion, Trello ou un simple tableau Excel. Le tout, c’est de t’y tenir.
8. Savoir fixer ses tarifs
Comment fixer tes tarifs (sans paniquer à chaque devis)
Même moi, au début, je me demandais : “Mais je mets combien ? Je dis quoi ? Je vais paraître trop chère, non ?”
Fixer ses tarifs, ce n’est pas juste un chiffre. C’est une stratégie. Et surtout, ça dépend :
- Du type de client
- Du type de mission
- Du temps que tu veux y consacrer
- Et surtout… du résultat que tu apportes
Il existe 3 grandes méthodes pour fixer tes prix. L’idéal ? Les connaître et savoir quand utiliser laquelle.
🕐 1. À l’heure (ou Taux Journalier Moyen – TJM)
Le principe : tu factures le temps passé, à l’heure ou à la journée.
Pertinent si :
- Tu interviens de manière ponctuelle ou en soutien
- Le client te confie des missions peu cadrées, qui peuvent évoluer
- Tu débutes et veux comprendre combien de temps tu mets à faire chaque tâche
Exemples :
- Modération de commentaires sur une période de 3h par semaine → 40€/h
- Aide ponctuelle à la création d’un calendrier éditorial → 250€/jour
📦 2. Au forfait
Le principe : tu proposes un prix fixe pour une mission bien cadrée.
Pertinent si :
- Tu proposes un accompagnement régulier (community management mensuel)
- Tu connais bien le périmètre de la mission
- Tu veux être payé pour ton efficacité (et pas ton temps)
Exemples :
- « Création et gestion du compte Instagram pendant 1 mois = 600€ »
- « Audit + stratégie réseaux sociaux pour une PME = 950€ »
Avantage : rassure le client, car il connaît le prix à l’avance. Et toi, tu gagnes en lisibilité (et potentiellement en rentabilité).
🧩 3. À la prestation ou à l’unité
Le principe : tu proposes un tarif par livrable, comme un menu.
Pertinent si :
- Tu fais de la création de contenu à la carte
- Tu travailles avec plusieurs petits clients
- Tu veux proposer des packs simples et rapides à comprendre
Exemples :
- « 1 carrousel Instagram = 80€ »
- « 10 stories = 120€ »
- « 3 posts LinkedIn optimisés = 150€ »
À retenir : c’est idéal pour des prestations standardisées, faciles à vendre et à exécuter. Tu peux même proposer un kit de lancement ou un pack visibilité.
9. Faire de la veille sur les tendances du community management
Le secteur bouge vite. Un bon CM est en alerte sur :
- Les formats qui cartonnent (Reels, carrousels, lives…)
- Les algorithmes des plateformes
- Les outils qui peuvent l’aider (IA, montage, automatisation…)
Consacre chaque semaine un petit temps pour lire, tester, observer. Cela te rend plus crédible et plus performant.